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Un homme avait quatre enfants. Il voulait que ses enfants apprennent à ne pas juger les choses rapidement. Il invita donc chacun d’entre eux à aller voir un arbre planté dans un endroit éloigné. Il les envoya un par un, à trois mois d’intervalle. Les enfants obéirent.
Lorsque le dernier revint, il les réunit et leur demanda de décrire ce qu’ils avaient vu.
Le premier fils dit que l’arbre était laid, tordu et plié.
Le deuxième fils dit que l’arbre était couvert de bourgeons verts et qu’il promettait la vie.
Le troisième fils n’était pas d’accord ; il dit qu’il était couvert de fleurs, qui sentaient si bon et qui étaient si belles qu’il dit que c’était la plus belle chose qu’il ait jamais vue.
Le dernier fils n’était pas d’accord avec tous les autres ; il disait que l’arbre était plein de fruits, de vie et d’abondance.
L’homme expliqua alors à ses fils que toutes les réponses étaient correctes car chacun n’avait vu qu’une saison de la vie de l’arbre.
Il ajouta qu’on ne peut pas juger un arbre ou une personne sur une seule saison et que leur essence, le plaisir, la joie et l’amour qui découlent de ces vies ne peuvent être mesurés qu’à la fin, lorsque toutes les saisons sont terminées.
Lorsque le printemps s’en va, toutes les fleurs meurent, mais lorsqu’il revient, elles sourient joyeusement. Dans mes yeux tout passe, sur ma tête tout blanchit.
Mais ne croyez jamais que dans l’agonie du printemps toutes les fleurs meurent parce que, pas plus tard que la nuit dernière, une branche de pêcher était en train de fleurir.
(anonyme du Vietnam)
Ne laissez pas la douleur d’une saison détruire la joie de ce qui viendra plus tard.
Ne jugez pas votre vie en fonction d’une saison difficile. Persévérez à travers les difficultés, et des temps meilleurs viendront certainement au moment où vous vous y attendrez le moins ! Vivez chacune de vos saisons dans la joie et la force de l’espoir.